Au fil des ans, dans l’architecture du Lavoir Public, il s’en est dit des choses, confié des secrets.

Hier c’était le babil des femmes du peuple, évoquant, dans la moiteur du lavoir, leur quotidien, leurs joies mais aussi leurs illusions perdues de femmes, de jeunes mariées, d’amantes et de mères. Courbées sur la planche, épuisées par le labeur, les mains rougies à force de frotter le linges des riches, elles s’évadent et se rêvent dans un corps libéré des courbatures et des oripeaux du travail.

Les voilà divas, danseuses de tango, courtisanes courtisées, amoureuses éperdues, féministes, militantes pour la paix, qui dans une voix publique, revendiquent l’égalité, la justice et la place de chacun dans la société contemporaine.

 

Voix publiques de femmes au Lavoir